mercredi 16 décembre 2015

David contre Goliath ou les irréductibles Gaulois d'Euro Ressources contre Iam Gold

Article rédigé par Christophe Vereecke, lecteur SCT et investisseur sur le marché small caps détenant une position achat sur cette minière aurifère française de longue date. Il nous livre l'épilogue de cette deuxième OPA « au rabais » sur Euro Ressources pour faire suite à ses deux articles précédents.
 
« Le radin paye toujours deux fois ». Il semblerait qu'Iam Gold soit condamné à payer une troisième fois. 
 
Suite à sa deuxième tentative d'OPA à 2.84€ (OPAS plus précisément pour ce deuxième round), Iam Gold n'a réussi à monter qu'à 89.71% et donc ne peut procéder à une OPR (Offre Publique de retrait qui nécessite 95% des titres).  C'est un vrai Waterloo Canadien. 
 
Résultat : Iam Gold devra revenir faire un chèque à David. Voilà à quoi mène l'avarice alors même qu'Iam aurait pu remporter le tout dès 2008 en étant un peu plus généreux à l'époque (OPA de 2008 à 1.20€). 
 
Espérons qu'Iam Gold apprenne de ses erreurs et soit plus généreux lors de sa prochaine OPA car il y en aura une à n'en pas douter.
 
En attendant, les choses avancent pour Euro Ressources. Colombus Gold (détenue à hauteur de 13,5% par Euro Ressources) devrait dans les 12 mois, grâce à son partenariat avec Nord Gold, détenir une étude de faisabilité pour la mine de Paul Isnard sur laquelle Euro Ressources a aussi par ailleurs un contrat de royalties. 
 
Bref, Iam Gold n'a plus le temps (tout au plus 12 mois) et devra donc revenir avec son chéquier très rapidement et cette fois-ci espérons que Goliath (Iam Gold) ne joue plus les misérables car en face il y a d'irréductibles épargnants (des Gaulois répondant au nom de David) prêts à défendre leurs intérêts centimètre par centimètre et cela en toute connaissance de cause désormais. 
 
A titre personnel, je fais partie des investisseurs qui ont décidé de ne pas apporter leurs titres jugeant l'offre indécente et préférant attendre une troisième OPA un peu plus sérieuse.
 
Actionnaire long terme

Christophe Vereecke