lundi 12 novembre 2012

NEOVACS présente des résultats très favorables de l’étude clinique de Phase IIa dans la polyarthrite rhumatoïde

NEOVACS, entreprise leader dans les vaccins thérapeutiques pour le traitement des maladies auto-immunes et inflammatoires, a présenté lors du prestigieux Congrès annuel de l’American College for Rheumatology (ACR) les résultats complémentaires de suivi à 6 mois de l’étude de phase IIa du TNF-Kinoïde dans la polyarthrite rhumatoïde, qui viennent renforcer les résultats positifs observés précédemment. Ces résultats ont fait l’objet d’un poster présenté le 11 novembre dernier à Washington, DC (USA). Guy-Charles Fanneau de La Horie, Directeur Général déclare : « Les résultats à 6 mois que nous présentons aujourd’hui confirment et amplifient ceux que nous avions obtenus précédemment dans la polyarthrite rhumatoïde. Ils constituent une nouvelle validation de l’approche innovante de NEOVACS et confortent le potentiel thérapeutique des Kinoïdes ».
 

Des données d’efficacité clinique renforcées

Les nouvelles données à 6 mois permettent de constater une amplification de l’amélioration des
symptômes liés à la polyarthrite rhumatoïde chez les patients devenus résistants aux traitements
actuels anti-TNF, grâce au vaccin thérapeutique TNF-Kinoïde :

1. A 6 mois, chez les patients ayant développé des anticorps anti-TNF, la baisse moyenne du score
DAS1 est encore plus prononcée que chez les patients n’ayant pas développé d’anticorps (-1.38
contre 0.76 respectivement). Ces résultats avaient déjà été observés à 3 mois (-1.03 contre 0.38
respectivement).

2. 89% des patients ayant des anticorps à 6 mois ont bénéficié d’une réponse EULAR2 modérée à
bonne contre 53% des patients n’ayant pas d’anticorps. Cet effet, à un degré moindre, avait été
également observé à 3 mois.

3. A 6 mois, un des principaux marqueurs de l’inflammation - la protéine réactive C (CRP)- est en
nette baisse de 27% chez les patients ayant développé des anticorps anti-TNF, contre une
hausse de 13% chez les patients n’ayant pas d’anticorps anti-TNF. A 3 mois, une baisse moyenne
de 11% du taux de CRP avait été mesurée chez les patients ayant développé des anticorps antiTNF,
contre une baisse de 2% chez les patients sans anticorps anti-TNF.

Les résultats de tolérance, de dose et les schémas d’immunisation sont également confirmés
Ces résultats définitifs démontrent une nouvelle fois le très bon profil d’innocuité du TNFKinoïde
puisqu’aucun effet secondaire important n’a été constaté. De même, les nouvelles données à 6
mois confirment le schéma d’administration (3 injections) et la dose la plus immunogène (360
microgrammes).

Dr Pierre Vandepapelière, Directeur médical de NEOVACS, conclut « Il est important de préciser que les patients inclus dans cette étude ne sont plus répondeurs à au moins un traitement biologique anti-TNF. Certains d’entre eux en sont à leur deuxième, voire à leur troisième traitement anti-TNF après échec des traitements précédents, et n’ont pas d’alternative à ce jour. De plus, cette population de patients, en forte augmentation, est reconnue pour être souvent réfractaire aux traitements suivants. Ces résultats complémentaires sont donc très encourageants».
 
Rappel des résultats de l’étude de Phase IIa dans la PR présentés en janvier 2012
 
L’étude de phase IIa, TNF-K-003 menée avec le TNF-Kinoïde dans la polyarthrite rhumatoïde est une étude contrôlée versus placebo, randomisée et menée en double aveugle chez 40 patients ayant tous reçu au moins un traitement anti-TNF avant leur inclusion dans l’étude. L’objectif principal de l’étude était d’établir la meilleure dose et le meilleur schéma d’immunisation sur base de la réponse
immunologique. NEOVACS avait précédemment présenté les résultats à 3 mois de cette étude. L’étude avait permis d’identifier une dose idéale de traitement (360µg) ainsi qu’un schéma idéal
d’administration (3 injections aux jours 0, 7, 28) pour lesquels le taux de réussite était de de 100%.
L’étude avait également permis de constater une amélioration des symptômes liés à la polyarthrite
rhumatoïde chez les patients ayant développé des anticorps anti-TNF (voir schéma supra).
 
La polyarthrite rhumatoïde (PR)

Véritable enjeu de santé publique, la polyarthrite rhumatoïde est le rhumatisme inflammatoire chronique le plus important par sa fréquence et sa gravité avec entre 0,3% et 1% de la population mondiale affectée soit plus de 7 millions de personnes touchées rien que dans les 7 plus grand marchés pharmaceutiques mondiaux (source : Datamonitor 2009). Les dernières années, le nombre de personnes atteintes de polyarthrite rhumatoïde a augmenté régulièrement en raison du vieillissement de la population. La maladie frappe l’ensemble des articulations : pieds, mains, genoux, chevilles, poignets, épaules, hanches, coudes. Les traitements actuels existants, à base d’anticorps monoclonaux, perdent de leur efficacité au cours du temps et il n’existe ainsi à ce jour aucune solution de traitement durable de la polyarthrite rhumatoïde.