Des chercheurs montpelliérains viennent de découvrir un moyen de
différencier les cellules «dormantes» infectées par le VIH des cellules
saines. Un espoir certain dans l'éradication définitive du virus.
C'est à cause d'elles que les malades du sida sont contraints de
prendre des médicaments à vie : les cellules «dormantes» ou
«réservoirs», des cellules du système immunitaire non actives et
infectées par le VIH, jusqu'à ce jour indétectables dans l'organisme.
Ces lymphocytes «en veille» servent d'abris au virus de
l'immunodéficience humaine (VIH) qui peut ainsi rester en latence
pendant plusieurs dizaines d'années dans le corps des malades, sans être
inquiété par la réponse immunitaire ou les traitements antirétroviraux.