Innate Pharma SA, la société de
l’immunité innée développant des anticorps thérapeutiques innovants
contre le cancer et les maladies inflammatoires, annonce aujourd’hui que
des investigateurs du NCIC Clinical Trials Group (« NCIC CTG ») ont
présenté le rationnel et le protocole de l’essai clinique de Phase I/II
testant IPH2201, un anticorps immunomodulateur anti-NKG2A «
first-in-class », en monothérapie chez des patientes atteintes d’un
cancer de l’ovaire de haut grade. Cette présentation a eu lieu lors du
13ème Congrès international sur les thérapies ciblées anti-cancer
(Targeted Anticancer Therapies, « TAT »).
Le NCIC CTG est le sponsor de cette étude (connue sous le nom de IND.221) qui sera menée au Canada. Dans la première partie de l’étude, les patientes recevront IPH2201 à l’un des trois niveaux de dose définis par le protocole. Par la suite, vingt patientes supplémentaires seront réparties en deux groupes, selon la sensibilité ou la résistance de leur cancer aux sels de platine.
Pierre Dodion, Directeur Médical d’Innate Pharma, déclare: “Nous sommes particulièrement enthousiasmés de travailler avec le NCIC CTG, un groupe coopérateur de renommée internationale, qui a une longue expérience dans le traitement du cancer de l’ovaire. Ce deuxième essai débutera dans les prochains mois, conformément à notre plan initial, qui prévoit de démarrer plusieurs essais cliniques de Phase II avec IPH2201 en 2015".
Lesley Seymour, Director of the Investigational New Drug Program au NCIC CTG, déclare : “Le domaine émergent de l’immunothérapie des cancers nous enthousiasme. Les besoins médicaux dans le cancer de l’ovaire sont importants et il existe un fort rationnel scientifique pour tester des traitements par immunothérapie dans cette maladie. NKG2A est une nouvelle cible dans ce domaine passionnant. IPH2201 a démontré un bon profil de tolérance chez des patients atteints de polyarthrite rhumatoïde lors d’une étude de Phase I de sécurité. Le NCIC CTG est impatient de tester cet anticorps immunomodulateur « first in class » chez des patientes ayant un cancer de l’ovaire en rechute".
Le rationnel de l’essai est basé sur la surexpression fréquente (approximativement chez 70 à 80% des patientes) de HLA-E, le ligand de NKG2A, dans le cancer de l’ovaire (données internes, et Gooden, OncoImmunol, 2012). La surexpression de HLA-E est un facteur de mauvais pronostic dans les tumeurs gynécologiques (Gooden, PNAS, 2011). De plus, la présence de lymphocytes infiltrant la tumeur est corrélée avec un pronostic favorable (Zhang, N Engl J Med, 2003; Sato, PNAS, 2005), en particulier dans les cancers présentant une expression élevée de HLA-E (Gooden, PNAS, 2011). La reconnaissance entre IPH2201 et NKG2A empêche l’inhibition des cellules NK et T CD8+ par HLA-E. La stimulation des deux bras – inné et adaptatif – du système immunitaire offre l’espoir d’obtenir une activité antitumorale clinique et pharmacologique. Dans un essai de Phase I d’escalade de dose, IPH2201 a démontré un bon profil de tolérance. Les données de pharmacocinétique et de pharmacodynamique issues de cette Phase I ont également été présentées lors du congrès.
Le NCIC CTG est le sponsor de cette étude (connue sous le nom de IND.221) qui sera menée au Canada. Dans la première partie de l’étude, les patientes recevront IPH2201 à l’un des trois niveaux de dose définis par le protocole. Par la suite, vingt patientes supplémentaires seront réparties en deux groupes, selon la sensibilité ou la résistance de leur cancer aux sels de platine.
Pierre Dodion, Directeur Médical d’Innate Pharma, déclare: “Nous sommes particulièrement enthousiasmés de travailler avec le NCIC CTG, un groupe coopérateur de renommée internationale, qui a une longue expérience dans le traitement du cancer de l’ovaire. Ce deuxième essai débutera dans les prochains mois, conformément à notre plan initial, qui prévoit de démarrer plusieurs essais cliniques de Phase II avec IPH2201 en 2015".
Lesley Seymour, Director of the Investigational New Drug Program au NCIC CTG, déclare : “Le domaine émergent de l’immunothérapie des cancers nous enthousiasme. Les besoins médicaux dans le cancer de l’ovaire sont importants et il existe un fort rationnel scientifique pour tester des traitements par immunothérapie dans cette maladie. NKG2A est une nouvelle cible dans ce domaine passionnant. IPH2201 a démontré un bon profil de tolérance chez des patients atteints de polyarthrite rhumatoïde lors d’une étude de Phase I de sécurité. Le NCIC CTG est impatient de tester cet anticorps immunomodulateur « first in class » chez des patientes ayant un cancer de l’ovaire en rechute".
Le rationnel de l’essai est basé sur la surexpression fréquente (approximativement chez 70 à 80% des patientes) de HLA-E, le ligand de NKG2A, dans le cancer de l’ovaire (données internes, et Gooden, OncoImmunol, 2012). La surexpression de HLA-E est un facteur de mauvais pronostic dans les tumeurs gynécologiques (Gooden, PNAS, 2011). De plus, la présence de lymphocytes infiltrant la tumeur est corrélée avec un pronostic favorable (Zhang, N Engl J Med, 2003; Sato, PNAS, 2005), en particulier dans les cancers présentant une expression élevée de HLA-E (Gooden, PNAS, 2011). La reconnaissance entre IPH2201 et NKG2A empêche l’inhibition des cellules NK et T CD8+ par HLA-E. La stimulation des deux bras – inné et adaptatif – du système immunitaire offre l’espoir d’obtenir une activité antitumorale clinique et pharmacologique. Dans un essai de Phase I d’escalade de dose, IPH2201 a démontré un bon profil de tolérance. Les données de pharmacocinétique et de pharmacodynamique issues de cette Phase I ont également été présentées lors du congrès.