I) PDO – Malaisie :
1) Pour le PDO, est-ce que le développement en propre avec la construction d’une usine en Malaisie est une manière pour vous de renoncer à la première co-entreprise dont vous aviez toujours parlé ?
Il ne s’agit pas d’un renoncement mais bien de la concrétisation de l’un des deux axes de développement pour METEX. Je vous rappelle que notre développement est fondé à la fois sur la possibilité de monter des coentreprises à exclusivité limitée et sur la possibilité de créer nos propres unités de production, l’un étant indépendant de l’autre.
2) Peut-on envisager à la fois de faire un développement en propre et un partenariat sur un même produit, comme le PDO par exemple?
Bien évidemment, cela fait partie de la stratégie d’accord de METEX mais cela dépendra du produit en question, des choix stratégiques du partenaire et des nôtres et des perspectives d’industrialisation à long terme.
3) Envisagez-vous de construire d’autres usines en propre en Asie ?
Ce n’est pas à l’ordre du jour. Néanmoins, l’Asie a démontré et démontre encore qu’elle est particulièrement dynamique. Nous avons d’autres produits en portefeuille qui peuvent être produits partout dans le monde et notre modèle de développement prévoit la possibilité d’implanter d’autres usines, avec le concours de partenaires industriels ou institutionnels. Donc tout est possible.
4) Concernant votre projet de construction d’usine de PDO en Malaisie, METEX a annoncé
plusieurs retards dus à différents problèmes. Pourquoi rester en Malaisie ?
plusieurs retards dus à différents problèmes. Pourquoi rester en Malaisie ?
Pour trois raisons :
- L’application principale du PDO, - le PTT -, connaît une forte demande en Asie, portée en particulier par l’industrie de la fibre textile. Nous voulons, avec ce projet, devenir la première alternative locale au leader actuel qui est absent de cette zone
- Les conditions d’accueil proposées par les autorités Malaisiennes étaient particulièrement attractives pour une PME innovante comme la nôtre et nos derniers accords avec Bio-XCell témoignent bien de cette volonté commune de mener à bien notre projet
- Enfin, la Malaisie qui affiche sa volonté d’être un acteur majeur des biotechnologies, bénéficie d’un positionnement géographique stratégique, entre d’un côté la Chine, la Corée et le Japon et d’un autre côté, l’Inde.
II. Méthionine – Roquette :
5) A quel stade de développement en êtes-vous sur la L-méthionine et qu’en est-il de la demande d’homologation déposée par Roquette?
Au plan des étapes, nous avons atteint de nouvelles performances dans le cadre de notre contrat et nous sommes en train d’assister ROQUETTE pour leur transférer la technologie. Au plan de l’étude d’industrialisation par notre partenaire, nous attendons les résultats des demandes d’homologation initiées par ROQUETTE, dans les prochains mois.
6) Où en êtes-vous de votre partenariat avec le Groupe Roquette sur le développement et l’industrialisation de la L-méthionine?
Je vous rappelle que ce partenariat est fondé sur une licence exclusive et que nous sommes assujettis à un devoir de confidentialité. Cela étant dit, je peux rappeler que le contrat de licence est accompagné d’un développement conjoint autour de trois axes :
- Le 1er qui s’inscrit dans un process continu d’amélioration de la technologie
- Le 2ème qui porte sur les affaires règlementaires, aspect qui est à la seule charge de ROQUETTE
- Le 3ème axe enfin qui porte sur l’élaboration du business plan en vue de l’industrialisation de
la technologie.
7) Pouvez-vous nous en dire davantage sur les tests menés sur les poulets?
Je rappelle que ces tests sont sous la responsabilité de notre partenaire. A notre connaissance, ces tests sont terminés et ont servis à élaborer les dossiers pour les demandes d’homologation. Ces demandes d’autorisation ont été déposées et nous attendons donc les résultats de ces demandes dans les prochains mois. Je rappelle aussi que ROQUETTE a déclaré que les essais zootechniques sur les volailles et les tests d’efficacité sur les porcelets ont conduit à de bons résultats.
III. MPG – Butanol :
8) Quel est le stade d’avancement des études en pilote du MPG ?
Nous sommes à l’étape d’élaboration du process book unitaire de fermentation et de mise au point
du procédé de purification pour la production des premiers échantillons.
9) A quelle échéance voyez-vous la commercialisation / CA, de votre technologie MPG ?
Le MPG qui s’inscrit dans la même logique de développement que le PDO, bénéficie d’un marché plus grand et où le nombre d’acteurs dans la chaine de valeur est plus important. Les développements sont donc très prometteurs et l’expérience acquise sur le PDO va nous être très profitable. En revanche, vous le savez, je reste fidèle à ma politique, je ne souhaite pas nous enfermer dans un quelconque calendrier.
10) Quel est le stade d’avancement du Butanol ?
Comme communiqué en décembre dernier, METEX a décidé de se recentrer sur ses trois produits les plus avancés, - le PDO, la L-Méthionine et le MPG - . Le Butanol ne fait plus partie des produits prioritaires pour METEX. En revanche, nous étudions toutes les possibilités de valoriser les brevets déposés pour ce produit comme par exemple sous la forme de concessions de licence.
VI. Dirigeants
11) Philippe SOUCAILLE est-il toujours salarié de la société ?
Oui Monsieur Philippe SOUCAILLE occupe toujours le poste de Directeur Scientifique depuis 2003 et par ailleurs, nous avons communiqué qu’il travaille depuis fin 2009 à hauteur de 20% de son temps
pour METabolic EXplorer. Le reste de son temps étant consacré au laboratoire de l’INSA de Toulouse avec lequel METEX a un partenariat académique historique.
VII. Autres
12) La société a-t-elle reçue en 2012 et 2013 des marques d’intérêts pour un éventuel rachat ?
Oui, METEX a connu des marques d’intérêt pour certaines de ses technologies
Thème / questions Malaisie
1) Etat des relations entre Bio-XCell et la société d’ingénierie et d’une manière plus large,
entre METabolic EXplorer et la société d’ingénierie.
Le Président a rappelé, sur ce sujet, les éléments significatifs intervenus postérieurement à la clôture des comptes 2012. On peut notamment retenir la signature d’un accord avec la société Bio-XCell actant la fin de la suspension de l’accord liant les deux parties mais aussi et surtout, la définition des conditions de reprise des opérations de construction d’une unité de production de PDO en Malaisie. Il a aussi été rappelé le lancement prochain d’un nouvel appel d’offres en vue de remplacer la société d’ingénierie. Le Président a également indiqué que, postérieurement à la clôture des comptes 2012, METabolic EXplorer avait reçu une assignation d’une société liée à la société d’ingénierie dont il a été mis fin à sa mission par Bio-XCell. Cette assignation pour dénigrement public, abus de pouvoir et déloyauté à l’occasion du changement de l’organisation de l’ingénierie est considérée, du point de vue de METabolic EXplorer, comme dénuée de tout fondement.
2) Etat d’avancement du chantier en Malaisie et rappel des résultats des analyses de sol menées sur le terrain.
Le Président a rappelé que la mission d’ingénierie avait été résiliée et que Bio-XCell et METabolic EXplorer s’étaient accordés sur les conditions de l’appel d’offres pour le choix d’une nouvelle société d’ingénierie. Pendant cette phase de discussion, le chantier a bien évidemment été stoppé comme cela a été expliqué à plusieurs reprises dans les communications de la société. Lors de l‘Assemblée Générale, il a été rappelé que les opérations de construction seront relancées fin septembre 2013. Le Président a profité de cette explication pour expliquer et valoriser les dernières améliorations développées dans le pilote de la société ; en effet le procédé industriel de production du PDO (1,3 Propanediol) a été adapté en amont pour l’utilisation de glycérines industrielles d’origine et de qualité différentes et en aval pour la coproduction d’une capacité d’environ 2000 tonnes par an d’acide butyrique. Ce composé est utilisé pour la fabrication de fragrances et additifs alimentaires pour animaux. Enfin, il a rappelé que la productivité du procédé PDO avait été augmentée de 10%, portant ainsi la future capacité de production de la première tranche de l’usine à 8 900 tonnes par an.
Un actionnaire s’est inquiété quant à « l’éventuelle présence d’arsenic sur le terrain ». Le Président a rappelé, comme cela se sait dans ces régions du monde, qu’on peut bien évidemment être confronté à la présence d’agents polluants. Bio-XCell, de son côté, a tenu, en toute logique, à prendre en compte l’évaluation de cet éventuel risque pour remédier à ces problèmes de sol. Des analyses ont ainsi été menées ; elles sont aujourd’hui terminées et ont été validées par deux cabinets d’expertises indépendants l’un venant d’Europe et l’autre venant des Etats-Unis). Les mesures correctives sont
mineures et seront mises en place à la reprise des opérations prévue fin septembre.
Thème / questions L-Méthionine
3) Application et valorisation de la technologie L-Méthionine.
Un actionnaire a posé la question quant à l’éventualité d’utiliser la L-méthionine à des fins d’alimentation humaine. Le Président a rappelé que le partenaire a fait le choix de concentrer tous ses efforts de développement pour l’alimentation animale (porcelets et poulets). S’agissant de la valorisation de la technologie, le Président a rappelé qu’un accord exclusif a été signé en 2002 et portant notamment sur le partage de royalties dans le cadre des ventes futures.
Thème / questions cours de bourse
4) Cours de bourse METEX.
Un actionnaire a mentionné la stagnation du cours de bourse face à ces bonnes nouvelles. Le Président, bien évidemment, déplore ce niveau de cours et a rappelé qu’une stratégie industrielle porte ses fruits à moyen terme et en particulier dans la crise économique que nous traversons