Une chose est sure, la
sortie de la Grande Bretagne serait néfaste et pour l'Europe mais
davantage pour le Royaume Uni. Selon plusieurs économistes, un Brexit se
traduirait par une perte de 4 à 5 points du PIB pour le Royaume Uni et
une perte d'influence de la City. Une sortie de l'UE signifie un recul
massif du commerce extérieur pour le Royaum-Uni, avec le retour des
barrières douanières. L'UE serait également largement perdante du fait
de la réduction des échanges commerciaux. Cela générerait une perte
d'environ 0.3% du PIB par habitant en France comme en Allemagne. Une
sortie de l'Union Européenne pourrait notamment avoir un impact terrible
sur la balance des marchandises du pays, déjà largement déficitaire
depuis deux ans d'après les dernières statistiques européennes, le
Royaume-Uni réalise la majorité de ses relations commerciales avec des
membres de l'Union Européenne. Les barrières aux échanges seraient
rétablies ce qui conduiraient selon plusieurs économistes au retour des
taxes douanières. Les médicaments grimperaient de 4,5%, le secteur
automobile de 10% alors que, le secteur du tabac et de l'alimentaire
exploserait de 20%.
Toutefois, un «Brexit» permettrait au
pays de maîtriser son flux migratoire, fort argument de campagne de
l'UKIP, alors que la majorité des Britanniques considère que
l'immigration est un problème majeur pour le pays. Depuis la crise, le
taux de croissance plus élevé au Royaume-Uni que dans de nombreux pays
européens, a attiré un grand nombre de travailleurs européens. Argument
également souvent avancé par les eurosceptiques, le Royaume-Uni se
libérerait alors des contraintes réglementaires liées à l'UE. Un départ
de Bruxelles permettrait aussi de s'affranchir des 13,8 milliards
d'euros de contributions annuelles au budget européen.
A l'approche du référendum du 23 juin, les sondages sont très contradictoires. The Observer (même groupe que The Guardian)
donne le camp pro-européen vainqueur avec 44% d’intentions de vote
contre 42% pour le « Brexit », les 14% restants représentant le camp des
indécis. YouGov fait le constat inverse avec 43% d’intentions de vote
pour le « Brexit » contre 42% pour le « Bremain » (maintien dans l’UE)
et 15% d’indécis.
Du côté des bookmakers britanniques, la
sérénité reste pourtant de mise. D’après les « cotations » de ce lundi
13 juin, la probabilité d’un vote favorable au maintien du Royaume-Uni
au sein de l’UE reste de 68%.
Il est de l'avis de la rédaction SCT
préférable de suivre les cotes des bookmakers qui engagent davantage
plutôt qu'un simple sondage réalisé par mail ou téléphone. Avec ce soir
un CAC à 4130 points en retrait de 7% sur une semaine, on peut sans trop
se tromper dire que les marchés ont déjà mis dans les cours un éventuel
Brexit. Ce sont bel et bien les retardataires qui vendent actuellement
sur le marché voulant solder de grosses positions avant la date des
résultats. Dans tout les cas, la chute de l'indice Parisien au cours des
derniers jours s'est faite dans des volumes moyens < 4 Mds d'euros.
Le mouvement baissier n'est donc pas aussi violent comme certains
baissiers voudraient nous le faire croire.
La rédaction fait le dos rond à cette
crise de panique et reste positif sur le CAC 40 avec objectif 4550 /
4600 points. Toute baisse est actuellement une opportunité d'achat. A
court terme, j'anticipe un rebond technique du CAC 40.
Plan trading CAC 40 :
Cours : 4130 points
Avis positif avec achat idéal 4090 points.
Objectif TCT : 4250 points
Ex de produit que j'affectionne particulièrement : J330Z => warrant de chez commerzbank
=> attention la perte peut être totale en quelques minutes. Trade destiné à investisseur aguerri uniquement.
Pour ceux qui veulent tenter le rebond du CAC sans prendre trop de risques, privilégier un tracker comme le LVC (éligible PEA) idéalement vers 9.50€