Article
rédigé par Christophe Vereecke, lecteur SCT et investisseur sur le
marché small caps détenant une position achat sur cette minière
aurifère française de longue date. Il explique à travers ce billet
ses motivations de ne pas apporter ses titres qu'il juge comme une
Offre au « rabais ».
Le projet d’OPA déposé le 26
octobre laisse place à l’ouverture de l’OPA lundi 16 novembre et
ce jusqu’au 11 décembre.
Comment les choses ont-elles évolué
depuis notre dernière article ?
Les opposants à cette OPA se sont
regroupés et représentent désormais pas loin de 4.24% (5% étant
nécessaire pour bloquer cette OPA). Iam Gold (le prédateur) n’a
pour sa part réussi à racheter sur le marché depuis cette date que
1.70% ramenant ainsi sa participation globale à 87.70%.
Si l’on fait les comptes, 87,70%
(participation d’Iam Gold)+4.24% (liste des opposants), on en
déduit que plus ou moins 8,30% des titres n’ont pas encore choisi
leur camps. Parmi ces 8,06% du capital, d’anciens porteurs se
réveilleront (peut-être) lorsqu’ils recevront la documentation de
l’OPAS : une partie viendra conforter la position des
opposants sans nul doute. Ainsi l’OPAS est très loin d’être
assurée d’un succès, bien au contraire.
Un dicton dit : « un radin
paye toujours deux fois ».
Dans le cas d’Iam
Gold, les risques sont grands qu’ils aient à payer une troisième
fois (et bien plus chère) si cette OPA à 2.84€ venait à échouer
comme celle de 2008 à 1.20€. En effet, il ne faut pas oublier que
d’ici 14 mois, Nordgold doit remettre un document de faisabilité
concernant Paul Isnard donc…
Le graphe retraité des dividendes est
là pour le rappeler.
Dans le cas où Iam Gold ne rehausse pas son offre avant le 4 décembre et l’OPAS se finit en fiasco, alors, hormis quelques vendeurs court terme, il est fort possible que nous ayons très rapidement une chasse aux titres dans un marché ultra étroit.
Après tout, on a bien compris que Euro
Ressources est une épine dans le pied d’Iam Gold même si Iam Gold
a tenté de faire croire le contraire depuis l’échec de son OPA en
2008.
A
titre personnel, je fais partie des investisseurs qui ont décidé de
ne pas apporter leurs titres jugeant l’offre indécente et
préférant les généreux dividendes et les futurs royalties issues
de la concession de Paul Isnard.
Actionnaire
long terme